Ne fallait-il pas que la clarification avec le Royaume-Uni intervienne un jour ? Elle est intervenue en ce début de mois de décembre. Cela a probablement débloqué la situation institutionnelle de l’Europe : nous ne sommes plus dans une contrainte d’unanimité ingérable.
Ceux qui veulent avancer dans le sens d’une gouvernance de la zone euro pourront le faire. Ils vont se doter, par un nouveau traité, de nouveaux outils.
En effet – et c’est là une difficulté sérieuse, à laquelle nous allons, je l’espère, nous atteler collectivement, dans l’intérêt de tous –, les vingt-six États devront définir ensemble une gouvernance, une règle budgétaire, une expression commune du frein à l’endettement. Je préfère cette terminologie à l’expression « règle d’or », que, pour ma part, je trouve beaucoup trop simplificatrice.