C'est au nom de la compétitivité que, face à la crise, nous avons fait le choix de préserver tous les dispositifs fiscaux et sociaux qui soutiennent la croissance et l'emploi : je pense en particulier aux aides à l'emploi à domicile ou aux allégements de charges sur les bas salaires, qui ont permis d'amortir partiellement le choc des 35 heures.
La baisse du coût du travail est en effet la clé du renforcement de la compétitivité et de la création d'emplois dans notre pays. C'est la raison pour laquelle, avec l'accord de l'Assemblée nationale, nous avons allégé les charges pesant sur l'emploi dans l'agriculture : nous avons voulu permettre à ce secteur de mieux résister à une concurrence internationale particulièrement intense.
Pour la compétitivité comme pour l'équité, les mots sont bien insuffisants ; seuls les actes comptent. Or nos actes me semblent parler d'eux-mêmes : nous avons supprimé la taxe professionnelle, qui pénalisait l'investissement des entreprises, cet impôt que Mitterrand qualifiait d'imbécile…