Tout à l'heure, lors d'un déjeuner auquel M. le rapporteur n'a malheureusement pu participer, j'ai invité les sénateurs présents à se rendre, comme je l'ai fait, dans les commissions de surendettement.
Ceux d'entre vous qui ont assisté à la réunion d'une commission de surendettement dans leur département ont pu prendre la mesure des difficultés que rencontrent les Français. C'est tout à fait éclairant ! On s'aperçoit alors que certains outils, que l'on aurait eu tendance à choisir, car ils semblent a priori constituer des réponses de bon sens, sont décalés par rapport la réalité que vivent nos concitoyens.
Nous en débattrons à propos du fichier positif, plusieurs amendements ayant été déposés sur l'article du texte y afférent. Il importe, en légiférant – chacun doit en prendre conscience –, de coller à la réalité quotidienne des gens et de bannir les mesures d'affichage. C'est ainsi que j'ai bâti ce projet de loi. Donner l'impression que l'on règle une difficulté au détour d'une loi, c'est facile ; je propose plutôt, quant à moi, que nous nous attaquions, sur tous ces sujets, à la racine des problèmes.