Par ailleurs, 75 % d'entre eux affirment être prêts à payer plus cher des produits réalisés dans notre pays. Or force est de constater qu'ils sont face à une jungle. Ainsi, des étiquettes portent la mention « 100 % français », qui ne correspond à rien du tout, car chacun a bien compris l'intérêt de faire croire que ses produits étaient fabriqués en France.
Avec ces dispositifs, nous pourrons mettre fin à cette situation, mieux informer les consommateurs et protéger nos savoir-faire.
Toutes les réponses que nous tâchons d'apporter ensemble aux problèmes quotidiens des Français n'auraient que peu d'efficacité sans un dispositif de contrôle et de sanction refondé.
Le texte, tel qu'il avait été voté à l'Assemblée nationale, allait dans ce sens et me paraissait équilibré. Je regrette donc que la commission de l'économie ait décidé d'introduire l'action de groupe dans le droit français.