Je pense, en particulier, à l'article 1er du présent projet de loi, relatif aux relations contractuelles entre franchiseurs et franchisés dans la grande distribution.
Pour répondre aux inquiétudes non seulement des acteurs de la franchise, mais aussi des indépendants, les députés, après de longues auditions, ont trouvé des points d'équilibre, qui préservent l'esprit originel du texte, à savoir le renforcement de l'information et de la concurrence dans ce secteur, sans pour autant fragiliser les modèles économiques. Revenir sur la possibilité de tacite reconduction, fixer une durée maximale des conventions d'affiliation de six ans, envisager une entrée en vigueur trop brutale des conventions d'affiliation, comme l'a voulu la commission et comme le prévoyait d'ailleurs le texte initial du Gouvernement, risque de remettre en cause l'équilibre trouvé et de pénaliser les acteurs économiques et, en fin de compte, les consommateurs.
Je pense également à l'adoption de certaines mesures anticoncurrentielles – totalement inadaptées à notre économie de marché – d'encadrement des prix de l'électricité, du gaz ou encore des loyers. Gérard Cornu a eu l'occasion de dire à quel point ces dispositifs étaient intrinsèquement dangereux pour le marché de la location, notamment. Dans le passé, lorsqu'ils ont été appliqués, ils ont eu des effets négatifs.