Avec une durée d'engagement plus courte, le consommateur serait moins contraint. Il pourrait changer d'opérateur plus facilement et faire ainsi coïncider plus étroitement l'offre à ses attentes, lesquelles sont susceptibles d'évoluer dans le temps.
Par ailleurs, il nous paraît essentiel de préciser ce que l'on entend par « illimité ». Il n'est pas acceptable que des offres dites illimitées ne le soient pas vraiment. C'est une question de transparence et de clarté à l'égard du consommateur, qui doit être informé avec précision des services dont il bénéficie en fonction de ce qu'il paye.
Nous présenterons un amendement d'appel visant à rappeler que le code des postes et communications électroniques prévoit la signature de conventions pour la mise en place d'un tarif social dans la téléphonie mobile, disposition législative non encore véritablement appliquée à ce jour.
Nous souhaitons aussi que les questions de santé publique soient mieux prises en compte. Ainsi, sur l'initiative de notre collègue Laurence Rossignol, nous proposerons de rendre obligatoire l'affichage du DAS sur les terminaux de téléphonie, afin que les utilisateurs soient sensibilisés aux conséquences de l'exposition aux champs de radiofréquences. Dans cette même perspective, nous demandons qu'une réflexion soit menée sur la mutualisation de l'utilisation des installations, afin de limiter l'exposition aux champs électromagnétiques.
Enfin, en vue de permettre que l'information des collectivités en matière d'installation d'antennes relais soit la meilleure possible, le groupe socialiste souhaite que les opérateurs fournissent, à l'appui de leur projet, un dossier complet justifiant du choix de l'implantation envisagée.
Ces propositions sont en phase avec un certain nombre de demandes des associations de consommateurs, demandes qui nous semblent totalement légitimes.