Intervention de Gérard Longuet

Réunion du 18 janvier 2012 à 14h30
Conséquences environnementales des essais nucléaires français en polynésie française — Adoption d'une proposition de loi dans le texte de la commission

Gérard Longuet, ministre :

… signataire du traité sur la non-prolifération des armes nucléaires.

Par ailleurs, nous avons les moyens financiers et techniques de garantir les populations contre les risques que vous avez identifiés, monsieur Tuheiava, et sur lesquels je vais revenir.

Je mets sur le compte de la passion avec laquelle vous défendez votre territoire – et elle est bien compréhensible – la référence à une formule que personne ici ne peut reprendre à son compte et dont vous-même n’avez d’ailleurs pas considéré qu’elle pouvait véritablement s’appliquer : non, on ne peut pas, en l’espèce, parler de « crime contre l’humanité » !

Je rappelle d’ailleurs que le CIVEN, le Comité d’indemnisation des victimes d’essais nucléaires, que j’ai en effet réuni, a reçu 673 dossiers provenant de l’ensemble de ceux qui s’estiment concernés par les conséquences sanitaires des essais nucléaires. Or, à ce jour, seuls dix-huit dossiers viennent de Polynésie.

Nous avons ensemble à dissiper un malentendu, car ce qui est vrai pour d’anciens militaires ayant participé aux essais du Sahara ou pour d’anciens militaires ou civils du CEA ayant participé aux essais dans le Pacifique ne l’est pas pour les Polynésiens. Comment diable se fait-il, en effet, si ces essais présentaient des risques, que seuls dix-huit dossiers nous soient parvenus de cette région ?

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