Nous avons également constaté que la nature avait repris ses droits. En fait, c’était un atoll comme un autre !
Nous avons vu quelques bâtiments abritant des laboratoires – aujourd'hui, il n’y a plus que cela, à Moruroa – qui permettent de procéder à des vérifications radiologiques et géomécaniques.
D’ailleurs, les experts militaires français ne sont pas les seuls à fournir des informations radiologiques ; les agences internationales le font également. M. le ministre a évoqué le rapport de l’Agence internationale de l’énergie atomique. Je pourrais aussi mentionner le rapport de la Commission géomécanique internationale, réalisé sous la responsabilité du professeur Fairhurst, de l’université du Minnesota. Ce dernier rapport indique clairement que l’État français doit continuer à être présent sur l’atoll pour mesurer les mouvements éventuels du sous-sol.