Intervention de Claude Bérit-Débat

Réunion du 20 décembre 2011 à 9h30
Questions orales — Devenir des maisons de l'emploi et de celle de périgueux

Photo de Claude Bérit-DébatClaude Bérit-Débat :

Monsieur le secrétaire d’État, nous n’allons pas nous lancer dans une bataille de chiffres, mais il me semble important d’en rappeler certains. Ainsi, une subvention de 435 000 euros a été réduite à 160 000 euros, à la suite de deux baisses successives, en 2010 et 2011, respectivement de 44 % et de 34 %. Par ailleurs, il avait été promis, lors de la création de cette maison de l’emploi – M. Jean-Louis Borloo était alors ministre de l'emploi, de la cohésion sociale et du logement et M. Xavier Darcos maire de Périgueux – une somme de 350 000 euros, somme avancée par la ville et jamais remboursée par l’État.

La situation est préoccupante. Encore une fois, les collectivités locales ont été sollicitées pour mettre en œuvre une politique à laquelle, pour ma part, je ne croyais pas trop. Elles ont donc investi et n’ont pas eu, en retour, les subventions promises.

Par la suite, les dotations d’État affectées aux budgets de fonctionnement de ces structures, qui ont fait leurs preuves, se sont réduites comme une peau de chagrin, entraînant une augmentation de la charge des collectivités.

À un moment donné, les collectivités locales se retrouvent face à l’alternative suivante : soit elles pallient le déficit de subventionnement de l’État, soit elles sont obligées de prendre des décisions douloureuses, à la fois pour les demandeurs d’emploi concernés et pour ceux qui travaillent dans ces structures, avec beaucoup de volontarisme, pour apporter la meilleure réponse à ceux qui sont en difficulté.

Enfin, pour terminer, je signale que le déséquilibre des comptes de la maison de l’emploi met également en péril l’espace emploi, qui travaille en étroite collaboration avec elle sur la ville de Périgueux et le département de la Dordogne.

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