Intervention de Valérie Pécresse

Réunion du 20 décembre 2011 à 14h30
Loi de finances pour 2012 — Rejet d'un projet de loi en nouvelle lecture

Valérie Pécresse, ministre du budget, des comptes publics et de la réforme de l'État, porte-parole du Gouvernement :

Monsieur le président, monsieur le président de la commission des finances, madame la rapporteure générale, mesdames, messieurs les sénateurs, depuis 2010, la France avance sur le chemin du désendettement, un chemin qui passe d’abord et avant tout par un effort historique de maîtrise des dépenses publiques.

Vous avez pu le constater lors de l’examen du collectif budgétaire, nous avons d’ores et déjà pris un an d’avance sur l’objectif de réduction des dépenses de l’État que nous nous sommes fixé. Nous allons plus loin encore avec ce texte, qui prévoit 1, 5 milliard d’euros d’économies supplémentaires au sein de l’État.

Nous avons beaucoup travaillé avec les députés pour répartir ces efforts et continuer à sécuriser notre trajectoire. Le résultat, c’est un déficit de l’État réduit de 3 milliards d’euros à l’issue de l’examen du projet de loi de finances par l’Assemblée nationale, le solde négatif s’établissant désormais à 78, 8 milliards d’euros.

Ce budget atteste donc la détermination du Gouvernement et de sa majorité à poursuivre le redressement de nos finances publiques. En agissant ensemble en toute coresponsabilité, l’exécutif et l’Assemblée nationale ont démontré que la réduction des déficits était non seulement une nécessité absolue, mais aussi une priorité largement partagée.

C’est pourquoi, mesdames, messieurs les sénateurs, le Gouvernement regrette que la Haute Assemblée soit restée à l’écart de cette mobilisation d’intérêt national. Ce budget aurait pu et aurait dû être l’occasion de nous rassembler face à la crise.

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