Intervention de François Marc

Réunion du 20 décembre 2011 à 14h30
Loi de finances pour 2012 — Rejet d'un projet de loi en nouvelle lecture

Photo de François MarcFrançois Marc :

Permettez-moi de vous le dire, mes chers collègues, cet appel à l’union sacrée n’en est pas un ! Il ressemble plutôt à un coup d’épée dans l’eau.

Vous avez rejeté systématiquement les propositions que nous avons formulées dans un esprit constructif. Ne nous dites donc pas qu’il s’agissait pour nous de défaire plutôt que de faire ! Tout ce qui émane de l’opposition est, à vos yeux, irrecevable ! En réalité, votre appel à l’union sacrée ne tient pas la route !

Vous avez conclu votre propos, madame la ministre, en disant que nous avions un quinquennat de retard, une expression qui vaut la peine d’être entendue…

Mais, à considérer le quinquennat qui s’achève bientôt, un chiffre est marquant, qui se suffit d’ailleurs à lui seul comme élément de diagnostic pour toute la période : 500 milliards d’euros de dettes supplémentaires ! Tel est le bilan du fameux quinquennat de Nicolas Sarkozy, madame la ministre !

Pour notre part, nous aurions préféré pouvoir relancer la machine économique et financière de notre pays sans avoir à supporter ce lourd fardeau, qui pèsera demain sur les épaules du gouvernant qui aura à assumer la charge de la France.

Je terminerai mon intervention en tirant deux enseignements.

Premièrement, la loi organique relative aux lois de finances a incontestablement prouvé ses limites.

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