Or cette troisième génération du feu, comme les deux premières, a répondu à l’appel de la Nation. Certes, la mobilisation générale n’a pas eu lieu de la même façon : elle a été fragmentée par l’appel régulier du contingent – tous les deux mois – et son envoi en Algérie. Reste qu’elle mérite, au même titre que les autres, de se voir consacrer une journée historique et symbolique de recueillement, de mémoire et d’hommage. Aussi je souhaite que nous trouvions rapidement le moyen de commémorer le sacrifice de ceux qui ont eu vingt ans dans les Aurès. Ce sont aussi ceux qui ont sauvé la République en s’opposant au putsch des généraux félons d’Alger !