Intervention de Ronan Kerdraon

Réunion du 13 février 2012 à 15h00
Commémoration le 11 novembre de tous les morts pour la france — Adoption des conclusions d'une commission mixte paritaire

Photo de Ronan KerdraonRonan Kerdraon :

C’est tout le sens de l’amendement « de précision, de garantie et de protection » déposé par notre collègue Alain Néri, amendement voté à l’unanimité de la commission des affaires étrangères et à une très large majorité du Sénat. Je me félicite qu’il ait été repris dans la version finale. Ainsi complété, le texte correspond à nos souhaits.

Il est désormais établi que le 11 novembre n’est pas un Memorial Day à la française et n’a pas vocation à le devenir, comme cela a pu être dit parfois lors des débats de la Commission de réflexion sur la modernisation des commémorations publiques, son président, André Kaspi, ayant toutefois lui-même écarté cette hypothèse dans son rapport.

De même, je me félicite de l’inscription du nom sur le monument aux morts de nos communes des militaires de l’armée française décédés au cours d’une guerre ou d’opérations assimilées. Nous témoignerons ainsi pour toujours de notre reconnaissance envers ces hommes et femmes, souvent très jeunes, morts pour la France.

Cependant, dans mon intervention ici même voilà quelques semaines, j’avais regretté le contexte dans lequel s’inscrivait le projet de loi, à l’aube d’une année électorale décisive pour l’avenir de notre pays. Il nous avait été expliqué à l’époque que la procédure accélérée voulue par le Président de la République était motivée par le souci de préparer le centenaire du début de la Grande Guerre.

J’ai donc regardé le calendrier, et je me suis rendu compte que ce centenaire ne démarrait qu’en 2014. Il n’y avait donc aucune raison majeure à déclarer une telle urgence, …

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