Cela étant, vous sachant quelque peu embarrassé politiquement sur ce sujet, je n’y insisterai pas davantage !
Je souscris à bien des propos tenus par M. Jacques Mézard. Il a notamment eu raison de rappeler que la question des infrastructures est cruciale en matière de politique énergétique. Ce débat concernera toutes les démocraties. Pour notre part, nous ne voulons pas du gaz de schiste, certains refusent l’éolien. Nous plaidons tous pour l’interconnexion des réseaux, que ce soit au sein de l’Europe ou à l’intérieur de l’Union pour la Méditerranée. Quoi qu’il en soit, nous nous heurtons chaque fois à des mouvements d’opposition, parfois légitimes. C’est aussi l’un des principaux problèmes que rencontrera l’Allemagne. J’illustrerai mon propos par un exemple : ce matin, à Fessenheim, le Président de la République a indiqué que, pour obtenir une production électrique équivalente à celle de cette centrale, il faudrait construire 2 000 éoliennes. Les chiffres sont vertigineux !
Chantal Jouanno a rappelé de façon subtile et nuancée sa sensibilité personnelle. Elle a même affirmé, si j’ai bien compris, qu’elle se sentait presque moins pro-nucléaire que M. Guillaume