Intervention de Benoist Apparu

Réunion du 7 février 2012 à 9h30
Questions orales — État des lieux de la sncf en dordogne

Benoist Apparu, secrétaire d'État auprès de la ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement, chargé du logement :

Madame la sénatrice, l’objectif réaffirmé de la SNCF est de pérenniser sur le long terme ses activités industrielles de maintenance et de rénovation des matériels roulants sur les deux sites de Périgueux et de Saintes.

Compte tenu des besoins décroissants du marché français en matière de rénovation de matériels roulants, le plan de charge de ces deux ateliers n’est pas assuré à moyen terme. Pour y remédier, la SNCF cessera progressivement de sous-traiter ses opérations de rénovation de matériel afin de concentrer cette activité sur les sites de Périgueux et de Saintes.

La SNCF estime qu’il lui sera également nécessaire d’obtenir de nouveaux contrats sur le marché européen de la rénovation des voitures. C’est dans le cadre de cette stratégie que s’inscrit le projet de mutualisation de la gestion des ateliers de Saintes et de Périgueux. Dans cette optique, la SNCF vise une réduction des coûts de fonctionnement des deux sites afin de leur conférer de meilleures chances pour les futurs appels d’offres.

Dans un contexte d’ouverture progressive à la concurrence de l’ensemble des métiers du secteur ferroviaire, il est impératif que la SNCF mette en œuvre les évolutions nécessaires à la réduction de ses coûts de structure.

L’atelier de Chamiers, quant à lui, est l’un des deux ateliers de la SNCF sur le territoire national spécialisés dans la fabrication et la réparation des appareils de voie.

Au cours des cinq dernières années, les besoins en matière d’appareils de voie ont diminué d’environ 20 %, ce qui a bien entendu affecté l’activité de ces deux ateliers.

En dépit de ce contexte difficile, la SNCF a pris la décision de maintenir en service les deux ateliers dont elle dispose au niveau national, notamment celui de Chamiers, dont l’effectif est actuellement de 81 personnes.

Concernant l’avenir, ce marché serait susceptible d’enregistrer, à partir de 2013, une certaine croissance en raison de l’augmentation des besoins de régénération du réseau dans le cadre du plan de performance de l’État et de RFF, des plans rail des régions et du développement des lignes à grande vitesse.

Telle est, madame la sénatrice, la réponse que le Gouvernement souhaitait apporter à cette question.

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