M. le secrétaire d'État n’a pas contesté la nécessité d’électrifier les maillons manquants sur un certain nombre de corridors de fret ferroviaire.
La question qui est posée est de savoir quelles sont les priorités et qui va assumer les choix de ses priorités.
Parfois la question est simple, car des aménagements s’imposent naturellement ; je pense en particulier à la ligne Serqueux–Gisors, au nord de Paris.
Dans d’autres cas, il est nécessaire d’effectuer un choix. Je ne prendrai qu’un seul exemple dans le temps qui m’est imparti : si l’on veut améliorer la desserte par trains de marchandises entre le sud-est et le nord-ouest de la France, faut-il électrifier la ligne Nevers-Chagny ou la ligne Saint-Germain-des-Fossés–Saint-Germain-au-Mont-d’Or ? La question est posée. Quoi qu’il en soit, ce choix ne doit pas, me semble-t-il, incomber aux seuls experts ferroviaires.