Au-delà de cette réponse, je m’étonne que le Plan 2011 pour l’efficacité énergétique proposé par la Commission européenne couvre tous les secteurs, sauf le transport. De plus, je m’inquiète qu’aucun accord politique n’ait été trouvé en faveur d’une politique européenne contraignante pour atteindre l’objectif indicatif de 20 % d’économies d’énergie d’ici à 2020.
Au vu de la part des transports dans la consommation d’énergie finale française, il est, me semble-t-il, impératif de mettre en place de véritables mesures soutenant le report modal et l’efficacité des modes de transport utilisés.
Être un « État exemplaire », c’est privilégier un réseau ferré cohérent sur tout le territoire, impulser une réelle amélioration des transports urbains et périurbains.
Une politique énergétique ambitieuse appelle l’intervention de l’État, un soutien public aux modes alternatifs à la route et non la poursuite d’une libéralisation qui n’a pas fait ses preuves.
Malheureusement, au vu du déroulement des Assises du ferroviaire, qui avaient pour seul objectif d’acter l’ouverture à la concurrence des TER, nous sommes encore loin de l’exemplarité que vous revendiquez ! §