Quant au crédit d’impôt développement durable, il n’en finit pas de fondre. Il représentera en 2012 une dépense de 1, 4 milliard d’euros, contre 2 milliards d’euros en 2011 et 2, 6 milliards d’euros en 2010, soit une réduction de 47 % de l’enveloppe en deux ans.
Bref, coup de rabot après coup de rabot, que reste-t-il de l’espérance suscitée par le Grenelle ? Que reste-t-il des propos tenus par le Président de la République lui-même, qui déclarait ceci : « Je veux que le Grenelle soit l’acte fondateur d’un New deal écologique » ?
À force de défaire et de détricoter, on va finir par croire que le Gouvernement est atteint du complexe de Pénélope… §
Monsieur le secrétaire d'État, dans ces conditions et avec une telle politique, comment pouvez-vous envisager d’atteindre l’objectif de réduction de 38 % de la consommation énergétique des bâtiments d’ici à 2020 ?