Je voudrais à mon tour insister sur la nécessité d’une bonne qualification professionnelle, tout particulièrement dans le secteur des travaux destinés aux économies d’énergie.
J’ai récemment remis à Frédéric Lefebvre, secrétaire d'État chargé du commerce, de l'artisanat, des petites et moyennes entreprises, du tourisme, des services, des professions libérales et de la consommation, un rapport sur les qualifications dans l’artisanat dans lequel j’ai détaillé les demandes en la matière des organisations professionnelles nationales de l’artisanat.
Celles-ci demandent impérativement que, pour s’établir à son compte, tout artisan – ou, à défaut, l’un de ses collaborateurs – dispose d’une qualification professionnelle.
Dans le secteur des travaux destinés aux économies d’énergie, cette exigence est d’autant plus forte que, à ce jour, bien des bévues sont commises. Il est évident qu’on ne s’improvise pas spécialiste ou expert dans ces domaines. L’artisan qui intervient pour ériger des murs ou des parois d’isolation thermique doit être au fait de l’ensemble des techniques que requièrent ces opérations ; il ne peut pas être simplement charpentier, maçon ou plâtrier, il doit avoir reçu une formation complète.