Permettez-moi d’apporter une précision, madame la ministre. Si l’hôpital militaire Percy a été retenu pour assurer les gardes de nuit, la situation est un peu différente pour l’hôpital privé d’Antony : la permanence des soins devra s’y faire « en lien » avec l’hôpital Antoine-Béclère. Il y a donc là une différence de traitement, et ni le personnel d’Antoine-Béclère ni les élus n’ont bien compris ce que signifiait l’expression « en lien » et quelles en étaient vraiment les conséquences ; nous le verrons à l’usage.
J’insiste pour défendre l’hôpital Antoine-Béclère, qui, depuis deux ou trois ans, est attaqué. Outre cette affaire de gardes de nuit, le transfert de son service de pneumologie, qui compte quarante lits – soit 10 % de l’activité de l’hôpital –, est annoncé pour avril prochain. Ces attaques suscitent l’inquiétude des personnels.
Nous avons la chance d’avoir des hôpitaux publics de qualité. L’hôpital Antoine-Béclère fêtera dans quelques mois les trente ans d’Amandine, premier bébé conçu par fécondation in vitro en France. Le Président de la République, qui adresse aujourd'hui ses vœux au monde de la santé, devrait en profiter pour rappeler que l’hôpital public a un rôle central à jouer pour permettre l’accès de tous à la santé.
Plus que l’hôpital privé, c’est l’hôpital public que le Gouvernement doit défendre ! C’est en ce sens que les élus du sud des Hauts-de-Seine sont mobilisés, parce que l’hôpital public est la garantie véritable d’un accès pour tous à une santé de qualité.