C’est pourquoi nous disons : plus la droite en rajoute à la droite, plus l’argent va à l’argent ! L’hémorragie continue. Chaque fois qu’un site industriel ferme, c’est tout un bassin d’emplois et de vie qui bascule dans les difficultés. Je pense ici à l’industrie automobile avec la fermeture prévisible du site de PSA d’Aulnay-Sous-Bois, aux salariés de Sevelnord et à ceux de Bosal.
La raffinerie Total de Dunkerque, qui, selon vos affirmations, devait fonctionner, est désormais fermée. §
Que proposez-vous pour que la politique du raffinage en France garantisse notre indépendance énergétique ?
Dans le secteur de la sidérurgie, le constat est le même. Après Gandrange, Nicolas Sarkozy récidive à Florange. Il promet, ce matin, le redémarrage des hauts fourneaux au second semestre.
Monsieur le ministre, le Président Sarkozy, qui, hier, promettait de moraliser le capitalisme – on sait ce qu’il en est aujourd’hui ! –, qui promettait aux salariés de Renault Sandouville de revenir les voir – il n’est jamais revenu –, continue de faire des annonces électoralistes. Cela ne suffit pas ! Il faut des engagements pour une politique industrielle forte.
Êtes-vous prêts, messieurs les ministres, à poser une obligation de réinvestissement des bénéfices des groupes pour pérenniser et développer les sites ? Êtes-vous prêts à donner aux salariés dans le code du travail, comme dans le code de commerce, des droits nouveaux afin qu’ils soient impliqués dans la gestion des entreprises ? §