Mesdames, messieurs les sénateurs socialistes, je dois vous avouer que je partage cet étonnement. Je l’ai dit et redit, j’ai du mal à vous comprendre, à vous entendre, à imaginer le bénéfice que vous pourriez tirer d’une décision illisible et incompréhensible.
J’étais présent cet après-midi à l’Assemblée nationale lorsque M. Ayrault, le président du groupe socialiste, exposait la position de son groupe sur le mécanisme européen de stabilité, le MES. Selon lui, l’abstention était un message adressé à celles et ceux qui préféreraient soutenir la croissance en Europe plutôt que de « valoriser » les politiques de consolidation budgétaire et d’économies.