N’est-il pas du devoir du Sénat et de l’Assemblée nationale de s’intéresser à ces questions en cette période où il s’agit d’éclairer nos concitoyens ?
Le Président de la République a donc eu le mérite d’engager ce débat. Or, visiblement, vous ne souhaitez pas vraiment débattre.
À vous entendre, madame la rapporteure générale, ces mesures non seulement ne seraient pas urgentes, mais elles seraient également improvisées, raison pour laquelle il conviendrait d’attendre quelques mois avant de les examiner.
Compte tenu des difficultés que vous rencontrez pour vous mettre d’accord avec votre propre camp sur un sujet tel que le mécanisme de stabilité financière, on peut se demander à quelle date vous serez opérationnels et pourrez décider d’un véritable plan de redressement destiné à résoudre les problèmes qui nous préoccupent…
Face à nos propositions, qui sont fortes, ce n’est pas avec quelques sortilèges de communication que vous pourrez vous en sortir durant cette campagne présidentielle. Il ne vous suffira pas de dire qu’il faut « changer la vie », comme hier, ou « changer de destin », comme aujourd’hui... Les Français ont de la mémoire !