Pour ma part, je ne suis pas un fanatique du partenariat public-privé ; je crois d'ailleurs que le garde des sceaux ne l’est pas non plus. Je pense effectivement qu’il faut examiner à chaque fois les avantages et les inconvénients de l’opération.
Toutefois, il s’agit ici d’une procédure totalement différente : la conception-réalisation est une procédure économique, permettant de choisir en même temps les entreprises qui construiront les établissements et le maître d’œuvre – donc l’architecte –, d’éviter des marchés infructueux et d’obtenir généralement des prix tout à fait compétitifs.
L’élargissement de cette possibilité vise simplement à permettre que le partenaire privé puisse également assurer la gestion de l’exploitation ; cette opportunité me paraît constituer une éminente facilité.
En outre, je ne comprends pas que l’on puisse à la fois avoir des préventions sur la généralisation du partenariat public-privé et refuser une possibilité qui permette justement, dans un certain nombre de cas, d’échapper au PPP, de conserver un financement public et une maîtrise d’ouvrage assurée par l’État.