Madame la secrétaire d'État, en hiérarchisant les problèmes psychologiques que peuvent rencontrer les élèves, vous allez empêcher un grand nombre d’élèves – ceux qui n’atteindront jamais les seuils requis – de bénéficier des dispositifs prévus.
Je ne doute pas qu’une approche particulière soit nécessaire à partir d’un stade très préoccupant. Mais que faites-vous de cette grande proportion de jeunes qui ne profiteront pas de ces aides et qui ne pourront pas non plus bénéficier de l’action des RASED, dont les effectifs ont été réduits ?
Dire que les enseignants devront avoir un diplôme de psychologue pour mettre en place l’approche que vous préconisez, c’est aussi empêcher la prise en charge de nombre d’élèves. L’enseignant est spécialisé dans sa fonction. Qu’on laisse donc aux psychologues qui travaillaient dans les RASED le soin de faire leur travail !