Concernant les ressources humaines, Dexia compte 1 350 personnes. Nous travaillons depuis plusieurs semaines sur ce sujet. Une partie de ces effectifs gère les 90 milliards d'euros du portefeuille « legacy ». Une autre partie travaille aux financements de projets, ce qui n'a rien à voir avec l'activité de la Banque postale et ne nous intéresse donc pas.
De manière générale, le nombre de structures intervenant dans ce secteur passera de une, DCL, à quatre : DCL, DexMA et les nouvelles équipes de la Caisse des dépôts, la Banque postale et un GIE. Dans ces conditions, je pense que les besoins en personnels seront plus élevés après qu'avant.
Quant à DexMA, nous espérons que notre participation nous rapportera de l'argent avant qu'elle nous coûte, car elle permet d'aller chercher des liquidités sur les marchés. Le risque maximal serait de perdre l'intégralité de notre participation de 5 %, soit 19 millions d'euros, mais cette hypothèse est fort peu probable.
Vous avez parlé de « diversification », mais je préfère, et ce n'est pas anodin, le terme de « construction ». L'objectif est de « devenir ce que nous sommes », c'est-à-dire une banque de confiance.