Je partage les analyses de M. Delevoye. Cela fait du bien de prendre ainsi de la hauteur : à garder le nez sur le guidon, on risque d'ignorer les bouleversements climatiques ou la progression des pays émergents. L'intégration des problématiques environnementales et sociales dans nos critères de compétitivité est une avancée ; nous ne sommes peut-être pas aussi vertueux que nous le voudrions, mais nous faisons plus que les pays émergents, où la compétition féroce laisse peu de place à ces problématiques. Les entreprises européennes ont du mal à se mettre à niveau pour respecter les normes de l'Union européenne et elles se battent contre de nouveaux compétiteurs au plan mondial. Chaque pays défend son business...
Tout le monde a souscrit au Grenelle ; mais les collectivités ont du mal à appliquer les normes qu'il impose, parce que cela coûte cher. Je pense notamment à l'eau et à l'assainissement. Comment les financer et en même temps favoriser le développement économique ?