Intervention de Valérie Pécresse

Commission des finances, du contrôle budgétaire et des comptes économiques de la nation — Réunion du 25 janvier 2012 : 2ème réunion
Exécution du budget de 2011 et perspectives pour 2012 — Audition de Mme Valérie Pécresse ministre du budget des comptes publics et de la réforme de l'etat

Valérie Pécresse, ministre du budget, des comptes publics et de la réforme de l'Etat :

Les routes n'ont-elles pas été transférées ? Lorsque l'investissement des collectivités chute, le pays s'en ressent. L'Etat quant à lui assume les dépenses de fonctionnement, par exemple, puisque vous parlez de l'enseignement supérieur, les achats scientifiques non mutualisés de tous les opérateurs de recherche, tels que les abonnements aux revues spécialisées, souscrits en ordre dispersé... Le budget de fonctionnement des universités a augmenté de 28% en cinq ans, avec des disparités, certes, mais Laurent Wauquiez a calculé que les fonds de roulement consolidés ont globalement augmenté de 120 millions d'euros. Seules sept universités sont en déficit. Les établissements s'approprient, peu à peu, la gestion autonome. Le bilan est positif. Le plan Campus est mis en oeuvre de façon inégale selon les régions, et cela ne dépend pas de leur niveau de richesse... Je dirai seulement que le Languedoc-Roussillon a été exemplaire depuis le début ; l'Aquitaine est également en pointe.

Aller trop vite, monsieur Dassault, serait porter un coup fatal à la consommation des ménages. C'est elle qui alimente la croissance, et non les exportations, pardon de vous le dire. Lorsque les deux, consommation et exportation, progresseront, la baisse du déficit pourra s'accélérer. Notre choix sur Rubik a sans doute perturbé certaines décisions industrielles, mais il n'est pas question de perdre notre âme et trahir les principes républicains pour quelques milliards d'euros.

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