La valeur des participations de l'État est très basse, ce n'est pas le meilleur moment pour vendre. En la matière, nous agissons avec pragmatisme, sans aucune idéologie. Notre priorité, c'est le désendettement.
Madame Beaufils, 2 milliards d'euros, sur 50 milliards de DGF, représente un effort de 4 % par an. La chose est possible, mais suppose de passer un accord avec les collectivités.
Les taux d'intérêt sont faibles pour le long terme comme pour le court terme. Nous empruntons sur dix ans à 3,1 %, alors que nous avions budgété un taux de 3,7 % pour 2012. Sur le très court terme, nous avions budgété 1,4 %, nous empruntons à 0,4 %. C'est important, car une partie de la dette se refinance sur le court terme. La France émet 180 milliards de titres par an : un point d'intérêt de moins, c'est 1,8 milliard de gagné. La dette à court terme représente 15 % du stock de dette. Nous pouvons espérer une économie de 1 à 2 milliards d'euros en 2012, si les taux restent stables.