Lorsque je parlais d'incompétence, je me référais non pas à la qualité des personnes, mais aux moyens dont elles disposent. Mme Gerst a évoqué la titrisation, sur laquelle les agences manquaient de données, mais quid de Lehman Brothers, d'Enron, grandes compagnies bien connues ? Si la crise des subprimes n'a englouti que 3 000 milliards de dollars sur 15 000 milliards c'est déjà énorme, puisque l'onde du choc grec a été ressentie jusqu'à Shanghai : l'effet papillon joue aussi en finance.