Intervention de René Ricol

Commission de la culture, de l'éducation et de la communication — Réunion du 20 décembre 2011 : 1ère réunion
Audition de M. René Ricol commissaire général à l'investissement

René Ricol, commissaire général à l'investissement :

C'est beaucoup plus élégant ! Ce projet d'info-nuage concerne trois acteurs majeurs du secteur en France, d'autres auraient pu être associés à cette initiative. Ce type de projet est très complexe à monter et nous n'avons pas perdu espoir de faire quelque chose de très ambitieux dans les mois qui viennent.

Il y a des projets magnifiques dans tous les domaines, en provenance de sociétés de toutes tailles. Pour donner leurs chances aux petits projets, nous avons créé, avec les grands opérateurs, deux fonds de 200 à 300 millions d'euros, qui permettront de traiter très vite leurs demandes.

J'ai vu Frédéric Mitterrand. Nous avançons avec le ministère de la culture, vers la numérisation des films, des bibliothèques, de très nombreux fonds. Nous interviendrons dans ce domaine, conformément aux règles que j'ai rappelées, en investisseurs avisés. Le projet de la BnF est très intéressant, mais il n'aurait aucune chance de s'achever un jour s'il devait uniquement reposer sur des subventions. Avec le modèle que nous avons mis en place, nous faisons venir au capital les gens qui exploitent les ressources de la BnF, qui, en quinze ans, sera complètement numérisée. Je suis sidéré : y compris dans le monde de la culture, que je connais peu, lorsque l'on discute sérieusement avec les acteurs, on trouve des solutions bien plus efficaces et durables que les subventions. Celles-ci ne durent qu'un temps, que fait-on ensuite ? Il s'agit de créer un écosystème intelligent et durable. Ainsi pour la numérisation des films, on peut demander une contribution au spectateur en salles d'un euro par film.

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