A titre personnel, je partage ce point de vue, à condition cependant de disposer des moyens. Il serait, en effet, plus logique de s'occuper de l'ensemble du territoire ; ceci simplifierait aussi la gestion administrative, car nous devons aujourd'hui vérifier l'adresse des bénéficiaires potentiels afin de vérifier si elle correspond au zonage. Mais ce zonage de la géographie prioritaire propre à la politique de la ville résulte jusqu'à présent des choix opérés par le Gouvernement et le Parlement, même si un rapport parlementaire avait prôné, en 2009, une évolution. On a plutôt procédé à un recentrage et à un resserrage des moyens sur les quartiers prioritaires. En 2011, le coût moyen de nos actions est de 37,5 euros par habitant, mais ceci recouvre une forte dispersion (23 euros par habitant dans les Bouches-du-Rhône, contre 88 euros dans les Vosges et 140 euros dans le Lot...). Le contrat d'objectifs et de performances signé en 2010 entre l'État et l'Acsé fixe l'objectif de tendre vers une répartition plus équitable des crédits.