Il me semble qu'il serait paradoxal d'invoquer l'irrecevabilité sur ces deux textes qui expriment une solidarité financière - quoi que l'on puisse penser des conditions de cette solidarité - alors que c'est la première fois que cette question importante dépasse le cercle restreint de nos commissions des finances et des affaires étrangères, et que le débat s'élargit à l'ensemble du Parlement et au-delà. Dans ces conditions, j'estime qu'il serait regrettable d'adopter ces motions d'irrecevabilité. Je vous propose donc, en cohérence avec la position et les arguments que j'ai développés la semaine dernière, sur le fond, au sujet des deux projets de loi concernés, de vous abstenir.