Intervention de Jean-Louis Carrère

Commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées — Réunion du 24 janvier 2012 : 1ère réunion
Echange de vues avec une délégation de parlementaires norvégiens

Photo de Jean-Louis CarrèreJean-Louis Carrère, président :

La notion que vous évoquez a été retenue par le Président Sarkozy pour fonder l'intervention en Libye ; dans ce contexte, elle n'a pas rencontré d'opposition en France, d'autant que cette intervention s'est effectuée sous l'égide de la résolution 1973 de l'ONU. Cependant, les modalités de son application ont pu faire débat ; certes, il n'y a pas eu d'intervention de troupes au sol, conformément à la lettre de la résolution, mais l'emploi d'hélicoptères de l'armée de terre dans des zones critiques a pu être contesté.

Cette notion de responsabilité de protéger doit perdurer, mais il semble improbable qu'elle puisse être appliquée à la Syrie, dont la situation est différente car elle s'apparente plutôt à une guerre civile. Vous savez également que les efforts déployés par la France pour obtenir une décision de l'ONU sur la Syrie se heurtent à la résistance de la Russie et à la prudence de la Chine, qui déclare cependant qu'elle soutiendra les initiatives de la Ligue arabe.

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