Il est vrai que la France, comme bon nombre de pays occidentaux, a soutenu les potentats tunisien, égyptien et libyen, en y voyant un rempart contre l'islamisme. Nous tâchons maintenant d'aider ces pays dans leur difficile chemin vers la démocratie. Nous n'avons pas peur de l'Islam mais nous luttons contre le fanatisme. S'agissant de l'Iran, la crainte que le régime n'y développe des moyens nucléaires militaires a entraîné un récent renforcement des sanctions occidentales, mais nous sommes tous convaincus que le pouvoir à Téhéran ne représente pas la totalité de la société iranienne.