Enfin, si j'ai évoqué les aléas à la baisse pesant sur la prévision de croissance, je ne les souhaite bien sûr pas du tout ! L'hypothèse retenue par François Hollande s'établit même à 0,5 %. Pourtant, à écouter les conjoncturistes, la croissance pourrait être nulle en 2012. Et une variation de la croissance de 0,5 point pourrait dégrader le déficit de 5 milliards ou davantage ; nous devons le prendre en compte, l'une des spécificités de la commission des finances du Sénat étant précisément de faire de la macroéconomie ainsi, d'ailleurs, que de suivre les sujets européens.