La filière nucléaire doit continuer à jouer un rôle, complémentaire à celui des autres technologies, car celles-ci ne pourront s'y substituer qu'au fur et à mesure de leur maturation. Il serait hasardeux de remettre en cause brutalement une filière qui constitue l'un de nos fleurons industriels, puisqu'elle représente 410 000 emplois directs et indirects, contribue à la compétitivité de notre territoire et accroît le dynamisme de nos exportations.
Du reste, les circonstances peuvent commander de s'adapter : Areva ne vient-elle pas de faire savoir que les Allemands, du fait de la vague de froid, ont redémarré des centrales nucléaires qu'ils gardaient en réserve ?