Constatons d'abord qu'à l'échelle mondiale, le nucléaire représente une part faible de l'énergie totale. Le rapport de l'OPECST concerne cependant surtout la France où le choix nucléaire, ancien, pèse fortement.
À l'évidence, il est imprudent de vouloir développer le nucléaire n'importe où. Mais en ce qui concerne l'Inde, le développement du nucléaire est pertinent car l'Inde offre suffisamment de garanties technologiques et scientifiques.
Concernant la sobriété énergétique, elle est nécessaire si l'on veut stabiliser notre consommation électrique, tout en couvrant les nouveaux usages de l'énergie : automobiles électriques, équipements électroniques qui représentent jusqu'à 15 % de notre consommation.
S'agissant du biogaz, la visite que j'ai effectuée avec Marcel Deneux à Schwandorf, en Bavière, a montré qu'il s'agissait là d'une solution peu satisfaisante, présentant un bilan énergétique presque négatif puisqu'on consomme autant d'énergie qu'on en produit.
Je rappelle qu'il a été décidé de procéder à l'enfouissement des déchets nucléaires à Bure et non plus dans la Vienne. Il faut au demeurant cesser de dire que la filière nucléaire n'a pas de solutions pour la gestion de ses déchets. D'ici à 20 ans, nous aurons une réponse complète, grâce au stockage profond.