Je ne me réjouis pas de la situation en Bretagne. Cette région ne dispose pas d'une boucle complète en très haute tension ; surtout, elle ne produit que 5 % de l'énergie qu'elle consomme : cette région bénéficie de la solidarité des autres régions qui ont accepté de recevoir des installations de production.
S'agissant de la sûreté des installations nucléaires, personne, à l'OPECST, ne prétend que le risque zéro existe. Je rappelle que l'accord en Allemagne avec le gouvernement Schröder prévoyait que, en échange de la limitation de la durée de vie des centrales, il ne serait pas exigé de travaux trop importants pour élever leur niveau de sûreté.
Concernant le bâtiment, la sobriété, c'est aussi une utilisation rationnelle de l'énergie. Pensons par exemple aux ouvertures trop prolongées de fenêtres. La réglementation RT 2012 s'applique aux bâtiments neufs ; la rénovation des bâtiments existants devrait être facilitée par la baisse des coûts.
L'Agence internationale de l'énergie publie les coûts pour les particuliers et les industries dans les pays membres de l'Agence. La matière première compte moins pour l'électricité produite à partir d'uranium que pour celle produite à partir de gaz.
Au sujet enfin du photovoltaïque, il faut d'abord que les technologies soient matures. Une filière industrielle complète doit être créée et l'Institut national de l'énergie solaire doit la faire bénéficier de ses efforts de recherche.