Oui, c'est le septième texte sur la chasse en moins de douze ans. Cela dit, ce n'est pas la nuit du 4 août. Son objectif est modeste : combler des lacunes, réparer des oublis. Il fallait trouver une solution pour l'indemnisation des dégâts causés par le gros gibier sur les territoires non chassés quand le nombre de chasseurs a diminué d'un million en 20 ans et, on l'oublie trop souvent, qu'ils doivent payer aussi pour les territoires non chassés où se réfugient tous les animaux des alentours. On avait atteint un bon équilibre agro-sylvo-cynégétique, qu'il s'agisse de la protection des zones humides, de la transposition des mesures imaginées pour les pêcheurs pour attirer de nouveaux chasseurs, ou des précisions sur les missions des chasseurs. Enfin, le rapporteur, à raison, n'a pas insisté sur les mesures d'assouplissement des ACCA, car elles ont été adoptées sans problème, mais le regroupement par fusion au sein d'une AICA est judicieux, en particulier dans les zones de montagne, et l'ouverture de l'adhésion aux nouveaux propriétaires est tout à fait justifiée au regard du nombre déclinant de chasseurs. Ces dispositions font d'ailleurs l'unanimité, grâce au travail mené par notre collègue Pierre Martin.
Le groupe UMP soutiendra la quasi-unanimité des amendements du rapporteur.