Je regrette que notre collègue, Claes Thegerström2(*), ne soit pas présent pour expliciter les raisons pour lesquelles la Suède, qui n'avait initialement pas pris en compte la réversibilité, l'envisage à présent.
Je vais vous faire part de mon analyse personnelle. Nous avons interrogé l'ANDRA sur le coût de la réversibilité. Sans apporter de réponse chiffrée, l'ANDRA a indiqué que lorsqu'elle est prévue dès le départ, le surcoût de la réversibilité reste limité.
A contrario, comme nous avons pu le constater sur les sites de Stocamine, en Alsace, ou d'Asse, en Allemagne, l'absence de réversibilité peut conduire à des difficultés majeures en matière de stockage des déchets. La réversibilité contraint, en effet, à prendre des précautions quant aux modalités de stockage des déchets et permet de corriger d'éventuelles erreurs.