La baisse du coût du travail de 5 % sur les entreprises, notamment les entreprises industrielles, les TPE et les entreprises agricoles, entraînera une baisse de 3 % du prix des produits français. Dans les industries de main d'oeuvre, le coût du travail représente 65 % du coût du produit : on estime qu'il n'y aura pas de répercussion intégrale de la hausse de TVA, et que les prix pourraient même baisser dans certains secteurs. L'avantage sera en revanche plus faible dans les services, dans la banque par exemple où le salaire moyen est de 2,9 smic. Nous anticipons donc plutôt une tendance à la baisse des prix sur les produits français, mais à la hausse sur les produits importés, qui subiront 1,6 point de TVA supplémentaire sans bénéficier de la baisse des charges. S'ils répercutent la hausse, ils perdront des parts de marché en France. Nous souhaitons inciter les entreprises qui produisent à l'étranger à revenir en France. Nous escomptons donc un effet prix très faible. Dans les exemples étrangers, la hausse de TVA ne s'accompagne que rarement d'une baisse des charges.