Lorsque les collectivités locales parviennent encore à trouver des financements, les durées de remboursement sont drastiquement réduites : ça ne passe plus ! Cela ne se justifie pourtant pas, pour des investissements à long terme, compte tenu de leur potentiel.
Je m'interroge sur la taxe sur les opérations financières. Les sommes comptabilisées sont colossales, mais les statistiques gonflent la réalité des opérations. Ainsi, quand un torréfacteur achète du café sur les marchés internationaux, à livraison différée, il prend un risque, et se couvre donc en vendant des contrats sur le marché à terme. A la livraison, il dénoue l'opération de couverture. Si l'on y ajoute des opérations de change en dollars ou en sterling, on peut arriver à comptabiliser cinq ou six opérations financières pour une même transaction ! Un taux trop élevé risquerait de nuire au commerce international.