Félicitations aux deux rapporteurs, d'abord. Le comité de suivi n'a pas été créé, je le déplore. C'est pourquoi, fin 2009, nous avions lancé une mission sur l'adéquation des moyens aux missions de l'audiovisuel public, dont j'étais chargée avec Claude Belot. On savait aussi que la deuxième tranche de suppression de la publicité n'était pas financée : le travail n'est pas achevé.
Il y avait urgence à repenser l'audiovisuel public, à conforter la lisibilité du service public, avec l'arrivée des nouvelles chaînes de la TNT. C'est aussi ce qui avait motivé la réforme. Il faut aussi évoquer le contexte de crise.
Le rapport comporte-t-il des éléments sur l'identité des chaînes, en particulier le statut, le cahier des charges et les missions de France 3, dont l'audience ne cesse de diminuer. Le projet de web TV a été abandonné, or ce projet s'appliquait essentiellement à France 3.
Le média global a été enfin appliqué après l'arrivée de M. Rémy Pflimlin. M. Bruno Patino a été nommé et prend le sujet à bras-le-corps. Il était temps.
La même question revient toujours au sein de notre commission : quels financements pour les chaînes publiques ? L'Union centriste (UC) a toujours estimé qu'une suppression de la publicité devait s'accompagner d'une vraie redevance, assise notamment sur les résidences secondaires.