C'est toujours et un plaisir, et un honneur, de me rendre à une invitation du Sénat.
BeIN Sport se compose de deux chaînes de télévision jumelles. La première, BeIN Sport 1, a commencé à émettre le 1er juin dernier. BeIN Sport 2 démarrera le 28 juillet, à l'ouverture des Jeux olympiques. Pourquoi deux chaînes ? Aucune n'a de spécialisation propre. Nous avons acquis beaucoup de droits, nous voulons que les diffusions soient les plus complètes. France 2 et France 3 ont depuis longtemps trouvé la solution face à l'incertitude des horaires. Personne ne peut prévoir l'heure à laquelle un match se terminera. Que faire si un Federer-Tsonga se prolonge, alors qu'un match de football en Ligue 1 commence à 18 heures ? Nous entendons traiter le sport dans toute sa vérité, sa diversité. L'abonnement se monte à 11 euros environ par mois, pour les deux chaînes. Ce ne sont pas, j'y insiste, des chaînes de football, même si nous nous y sommes beaucoup intéressés - c'est un point de passage obligé pour une chaîne de sport par abonnement. Nous avons donc acquis les droits de la Ligue 1, de la Ligue 2, de la Champions League, du championnat espagnol, allemand, italien. Mais nous retransmettrons aussi des compétitions en basket, handball, cyclisme, judo, boxe, etc. Il n'y a pas de petit sport, chacun peut susciter l'émotion, chacun a sa place à la télévision, pour peu qu'on le présente intelligemment, en racontant par exemple de jolies histoires. Nous avons signé avec la ligue nationale de handball, pour le championnat de France féminin...