Vous connaissez le poids de la masse salariale au sein du budget de l'éducation nationale. Le plus souvent, elle offre des prestations de services ou de personnel. La structure nationale, l'AFELDS, n'a pas demandé de subvention à l'éducation nationale ; si elle le faisait, nous lui répondrions dans les conditions habituelles. Au niveau local et en l'état actuel du droit, il n'appartient pas à l'État d'équiper les écoles. En revanche, le ministère de la ville intervient via les crédits Cucs et l'Acsé. Et le personnel qui intervient sur le temps scolaire ou hors temps scolaire est rémunéré par l'éducation nationale. Chacun exerce ses prérogatives dans le cadre qui est le sien. Enfin, le prix de l'équipement, relativement faible, ne semble pas devoir poser de problème particulier. Le choix des jouets, comme celui des livres, a une grande importance : si nous pouvons proposer un matériel et des règles d'usage pertinents, pourquoi ne pas le faire ?