Vous êtes, monsieur le Premier ministre, un Européen convaincu, et nul doute que votre qualité de germanophone, et surtout de germanophile, est un atout important pour cette évolution dans laquelle le couple franco-allemand est appelé à tenir un rôle majeur dans les années à venir.
L’Europe, qui s’est construite au fil d’avancées et de crises, vit sans doute l’un des moments les plus difficiles de son existence. Vous saurez contribuer à résoudre cette nouvelle crise pour que progresse une fois de plus l’idéal européen.
Monsieur le Premier ministre, votre discours l’a démontré, vous avez pris la mesure des contraintes imposées par la situation de notre pays, mais aussi des attentes des Français. Nos concitoyens sont beaucoup plus lucides que vous ne le croyez, mais ils sont inquiets.