Intervention de Olivier Bourges

Commission des finances, du contrôle budgétaire et des comptes économiques de la nation — Réunion du 3 juillet 2012 : 1ère réunion
Audition de Mm. Pierre Mariani président du comité de direction de dexia hervé de villeroché chef du service du financement de l'économie à la direction générale du trésor dgt et olivier bourges directeur général adjoint de l'agence des participations de l'etat ape sur la situation du groupe dexia

Olivier Bourges, directeur général adjoint de l'Agence des participations de l'Etat (APE) :

La perte patrimoniale pour l'Etat dans Dexia s'élève à environ 1 milliard d'euros puisqu'il a investi ce montant en 2008 à un prix de 9,9 euros par action et que celui-ci est aujourd'hui de seulement 15 centimes. En revanche, l'Etat a perçu une rémunération pour les garanties qu'il a accordées.

Par ailleurs, non, il n'existe pas de pacte d'actionnaires entre l'Etat, la CNP et la Caisse des dépôts et consignations, même si, jusqu'à maintenant, nos positions ont plutôt été concordantes.

En réponse à l'interrogation sur l'actionnariat de Dexia entre 2005 et 2008, période au cours de laquelle le bilan a gonflé par la création d'un quasi hedge fund, je rappellerai que l'Etat n'y est entré qu'à l'occasion du premier plan de sauvetage, en octobre-novembre 2008, et qu'auparavant les intérêts français étaient surtout représentés par la Caisse des dépôts et consignations. Quant à la clé de répartition du capital entre la France et la Belgique, elle n'a rien de mystérieux, puisqu'elle représente la part de leurs intérêts respectifs dans l'entreprise à l'époque.

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