Intervention de Bernard Cazeneuve

Réunion du 5 juillet 2012 à 15h00
Débat sur les résultats du conseil européen des 28 et 29 juin 2012 — Débat interactif et spontané

Bernard Cazeneuve, ministre délégué :

Monsieur le sénateur, je vous remercie de votre question. Vous connaissez la mobilisation du gouvernement français sur la situation syrienne. L’ensemble des ministres, notamment le Premier ministre, le ministre des affaires étrangères, mais aussi le Président de la République lui-même, sont mobilisés pour essayer de faire en sorte que la crise qui sévit en Syrie et occasionne des violences extrêmement nombreuses sur le peuple syrien soit surmontée le plus rapidement possible.

C’est dans cet esprit que nous réunissons demain à Paris le Groupe des amis du peuple syrien, sous la présidence du ministre des affaires étrangères, et que nous appuyons l’ensemble des initiatives qui sont prises actuellement sous couvert des Nations unies. Je pense notamment à la mission de Kofi Annan à laquelle sont associés les acteurs de la Ligue arabe.

Pour ce qui concerne l’Union pour la Méditerranée, nous sommes bien entendu très soucieux que l’ensemble des acteurs de la Méditerranée se mobilisent pour atteindre cet objectif. Les gouvernements jouent un rôle particulier, ils interviennent sous mandat des Nations unies, mais toutes les initiatives destinées à faire cesser les massacres dont le peuple syrien est victime et à trouver des solutions permettant le départ de l’actuel régime ne peuvent que susciter notre encouragement.

L’Union pour la Méditerranée a d’ailleurs renforcé ses liens avec l’Assemblée parlementaire de la Méditerranée, l’APM, et un observateur participe désormais aux réunions techniques de l’Union pour la Méditerranée. Nous souhaitons que celle-ci soit réorientée vers des projets concrets et estimons que l’efficacité de son action, au moment où nous assistons à la transition démocratique dans un certain nombre de pays, notamment du Maghreb, suppose que nous puissions accompagner ces États dans de réels programmes de développement économique.

Nous réfléchissons donc actuellement, non pas à la disparition des structures de l’Union pour la Méditerranée, mais à leur réorientation vers des projets concrets qui permettent aux peuples engagés dans la transition démocratique et à leurs gouvernements d’accompagner l’évolution de leurs institutions, la réalisation de vrais projets de développement économique qui donnent de l’espoir aux peuples de la Méditerranée !

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