Cela veut dire que nous allons repenser la politique du logement, en intégrant la question foncière et en trouvant des leviers de financement. Il faudra donc aborder la question de l’aide publique au logement, de l’aide à la pierre. Il faudra aussi aborder les partenariats publics-privés.
Mais la ville doit rester humaine, les bourgs doivent rester humains. Si votre voisin se met à augmenter les droits à construire de 30 %, dans n’importe quelle condition, parfois même au mépris du droit de l’urbanisme, c’est l’anarchie. On ne construit pas la ville. La ville a une dimension esthétique. La densité, bien sûr, il faut la mettre en place, il faut arrêter l’étalement urbain, mais la ville doit être humaine, esthétique. Tout cela est balayé avec la loi du 20 mars 2012.
Le Gouvernement vient d’entrer en fonction, et vous, vous avez gouverné pendant dix ans. Si, dans une décennie, nous n’avons apporté aucune réponse, vous pourrez nous le reprocher. Mais vous verrez que, d’ici à quelques mois, vous en aurez !
Pour l’instant, s’ouvre le temps de la négociation. Je remarque que toutes les associations d’élus, sans exception, sont opposées à cette mesure. Abrogeons cette loi, puis nous mettrons en place une véritable politique du logement !